La crise, c’est long… surtout vers la fin

par Bruno Narchal, président de Crystal Finance

Cette parodie d’une citation de Woody Allen illustre bien le désarroi des épargnants : «Placer, oui mais : comment ?». L’économie américaine se dégrade, le modèle chinois s’essouffle et inquiète, le Moyen Orient est une poudrière incontrôlable et imprévisible, les émergents commencent d’être affectés par la crise des pays développés et enfin la zone Euro est fragilisée par une crise financière qui devient économique.

Cette crise interminable bouleverse les repères traditionnels de la sphère patrimoniale :

  • Pour la première fois de son histoire la France vient d’emprunter à des taux négatifs.
  • Pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, le rendement de certaines actions surpasse le rendement obligataire des mêmes entreprises.
  • L’argent public devient rare et, restrictions budgétaires obligent, l’État providence a de moins en moins de marge de manoeuvre.
  • Entre l’inflation et la nouvelle pression fiscale (ISF 1,8 %, IR 45 %, prélèvements sociaux 15,5 %) il faudrait une rentabilité de l’ordre de 10 % pour être sûr de protéger son patrimoine, pour les plus imposés.

Dans une période de désordre et d’incertitude seule une diversification lucide permet de trouver de belles opportunités et de sécuriser ses investissements :

  • Le manque de visibilité est propice aux fonds réactifs qui permettent d’acquérir des actions à prix cassés.
  • Dans le cadre d’une gestion flexible dynamique, le marché des obligations d’entreprises est une alternative pertinente.
  • Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier de bureaux et de commerces offrent toujours de bons rendements. Enfin, pensez aux valeurs refuges (or, terres, devises fortes …) qui profitent toujours des turbulences.

Père de famille prudent ou spéculateur averti, nous ne manquerons pas de vous accompagner dans cet environnement déconcertant tout en gardant à l’esprit cette autre citation de Woody Allen : «L’avenir est la seule chose qui m’intéresse, car je compte bien y passer les prochaines années».