par Michel de Fabiani, président du Club des présidents de comités de rémunération à l’IFA
Le débat sur le fameux « Say on Pay » (vote consultatif ou contraignant, en AG, des actionnaires sur la rémunération des dirigeants de l’entreprise) bat son plein, alors que l’opinion réclame que les pouvoirs publics traitent le problème de l’inflation des rémunérations. Réflexions de l’IFA sur la question.
Notons au préalable qu’en France, le « Say on Pay » existe déjà en partie avec l’approbation (autorisation donnée au Conseil) par l’Assemblée Générale des attributions d’actions gratuites, des stock- options et des avantages exceptionnels (retraite complémentaire, indemnités de départ). C’est aussi l’AG qui vote l’enveloppe des jetons de présence pour les administrateurs. Mais il est vrai que ce n’est pas encore le cas pour la partie rémunération fixe et variable des dirigeants (Président et DG), qui reste fixée par le Conseil d'administration.
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