Par Paul Champsaur, président de l’Arcep
Dix ans après la première directive européenne postale et 2 ans après la création en France d’un régulateur indépendant, il y a peu ou pas de concurrence sur le marché postal français. C’est avec difficulté qu’émerge la concurrence dans les autres grands pays européens ; mais j’observe toutefois avec préoccupation que l’écart se creuse entre la situation dans certains de ces pays et celle du marché français, qui demeure particulièrement statique. Or, l’ouverture du marché a été voulue « progressive » par la politique européenne, pour permettre aux entreprises de s’adapter sans retard, et sans rupture brutale.
Il y a un enjeu important à ce que les trois courtes années qui nous séparent de 2011 voient enfin :
- l’émergence de concurrents
- corrélativement, l’adaptation de l’opérateur historique.