par Olivier Gavalda, Directeur Général du Crédit Agricole d’Ile-de-France
Ce n’est pas un mantra, mais un fait avéré : accueillir des profils diversifiés est un gage d’efficacité, de créativité et d’innovation. Au Crédit Agricole d’Ile-de-France, nous partageons pleinement cette conviction et développons outils et initiatives pour permettre à chaque talent de trouver sa place et d’exprimer sa pleine mesure.
80 % des dirigeants et DRH interrogés par le cabinet Deloitte en 2020 estiment que la diversité et l’inclusion sont des avantages compétitifs pour leur organisation et je partage cet avis ! Mieux, les entreprises dotées de stratégies d’inclusion ont 60 % de chances supplémentaires d’augmenter leur productivité, d’améliorer leur image de marque et d’attirer les talents. Alors qu’attendons-nous ?
Pour développer sa marque employeur auprès des nouvelles générations, promettre une carrière ne suffit plus. Aujourd’hui, les trois premiers critères de choix des étudiants sont l’intérêt du poste (91%), l’ambiance et le bien-être au travail (86 %) et l’adéquation avec les valeurs du candidat (76 %), loin devant les perspectives d’évolution (63 %) ou la sécurité d’un CDI (55 %). En remettant le sens au cœur de leurs choix et de leur action, ils nous rappellent une vérité simple : c’est en aimant son métier que l’on l’exerce le mieux.
Voilà pour la théorie. Passons aux travaux pratiques.
Nous agissons sur tous les fronts, et cela commence par le recrutement.
Le meilleur profil n’est pas toujours le plus qualifié, mais le mieux adapté au poste. Alors terminé le monopole du CV, désormais, Goshaba, l’un de nos partenaires en recrutement s’attache à identifier les compétences professionnelles, comportementales et humaines de nos futures recrues grâce à un process ludique et interactif. Ces soft skills sont la clé d’une relation réussie avec leurs collègues et avec nos clients.
Et ce n’est pas tout. Parce que nous croyons aux valeurs du sport, nous avons permis depuis 2017 à trois promotions de 15 jeunes sportifs de nous rejoindre dans le cadre de notre partenariat avec l’Agence de l’éducation par le sport (APELS). Je peux vous assurer que leur esprit de solidarité et d’engagement est un atout majeur pour nos équipes. Nous embauchons également 20 alternants en situation de handicap chaque année dans nos agences, où ils sont accompagnés par nos référents dédiés. Pour moi, c’est bien plus qu’une obligation légale : c’est un facteur de richesse et d’apprentissage pour tous.
Une fois en poste, l’aventure continue. Nous encourageons par exemple nos encadrantes à affirmer leurs ambitions grâce au Défi 100 jours de l’Académie Effet A. Elles y rencontrent des dirigeantes, assistent à des conférences et découvrent de nouveaux outils pour valoriser leur parcours, affiner leurs projets et développer leur carrière. Une initiative qui, associée à d’autres, a contribué à notre score de 94 / 100 à l’édition 2021 de l’index égalité hommes-femmes.
Enfin, nous souhaitons optimiser la transmission des savoirs entre les collaborateurs qui nous quittent et ceux qui les remplacent. Cette année, 50 collaborateurs « partants » vont tester la solution de notre partenaire en offboarding et délivrer conseils, bonnes pratiques et points de vigilance dans des vidéos accessibles à tout moment par les « arrivants ». L’expérience ne doit pas se perdre, mais au contraire s’accumuler ! C’est ainsi que chacun se sent valorisé dans son départ, mieux épaulé dans son arrivée et prêt à assurer une continuité optimale de l’activité.
Mieux manager grâce à l’Index Inclusion et Diversité
Je crois dans l’importance de l’évaluation : elle permet de mesurer avec fierté les efforts accomplis, de regarder sans fard le chemin restant à parcourir et, surtout, de refuser obstinément de se contenter de l’existant.
Ici encore, nous avons pris les devants en participant à la première édition de l’Index Inclusion et Diversité, réalisé par l’institut Ipsos et porté par le Ministère de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances. Au total, 122 000 collaborateurs de 10 organisations publiques et privées telles que BNP-Paribas, L’Oréal, Adecco ou encore les ministères du Travail et de la Santé étaient invités à répondre à un questionnaire anonyme sur leur parcours professionnel et leurs origines sociales, géographiques et culturelles.