Lundi 20 septembre
Le commerce international devrait croître au rythme de 13,5% – un record depuis 1950 – cette année grâce aux pays émergents, à la Chine en particulier, selon l'Organisation mondiale du Commerce (OMC), qui tablait auparavant sur une hausse de 10%. Les flux mondiaux de commerce avaient subi une contraction de 12,2% en 2009.
La reprise de l'économie allemande devrait ralentir d'ici la fin de l'année, selon le ministère des Finances qui cite la détérioration de la situation chez plusieurs partenaires commerciaux. « La reprise va probablement se poursuivre jusqu'à la fin de l'année mais à un rythme nettement inférieur », indique-t-il dans un rapport mensuel. Le Pib a affiché une croissance de 2,2% au deuxième trimestre et des économistes prévoient un taux de plus de 3% sur l’ensemble de l’année.
La récession aux Etats-Unis, qui a débuté en décembre 2007, a pris fin en juin 2009, ce qui en fait la plus longue subie par l'économie américaine depuis la Grande Dépression des années 1930, selon le Bureau national des études économiques (NBER), qui fait autorité en la matière. Il estime qu'un éventuel nouveau recul de l'économie serait une deuxième récession et non le prolongement de la contraction observée jusqu’en juin 2009.
Le ministre français du Budget, François Baroin, estime que le déficit public de la France pourrait atteindre 7,8% du Produit intérieur brut (PIB) en 2010 contre une prévision précédente de 8%.
Mardi 21 septembre
Le yuan chinois enregistre une forte progression, le cours pivot ayant été fixé à 6,6997 yuans pour un dollar contre 6,7110 la veille. Cette évolution fait suite à de vives critiques du président américain Barack Obama contre la politique de changes du gouvernement de Pékin.
Les compagnies aériennes du monde entier devraient totaliser 8,9 milliards de dollars (6,8 milliards d’euros) de bénéfices cette année, selon une nouvelle prévision de l’Association internationale du transport aérien (IATA), qui tablait jusqu’ici sur 2,5 milliards. En 2009, les compagnies avaient perdu 10 milliards.
Le groupe automobile français PSA Peugeot Citroën annonce qu’il vise 5% du marché chinois en 2015 grâce au renforcement de son partenariat avec le constructeur local Dongfeng Motors qui permettra une augmentation des capacités. PSA a vendu 272.000 véhicules en Chine en 2009 et détient une part de marché de 3,3%. Il vise à terme 8%.
Mercredi 22 septembre
Les dirigeants démocrates à la Chambre des représentants des Etats-Unis veulent une loi permettant à l’administration de protéger les entreprises américaines face à ce qui est considéré comme une sous-évaluation exagérée du yuan chinois. « Il est temps pour le Congrès d'adopter une législation qui donnera un moyen de pression à l'administration dans ses négociations bilatérales et multilatérales avec le gouvernement chinois », explique la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi. « Si la Chine permettait à sa devise de réagir aux forces du marché, cela créerait un million d'emplois dans l'industrie américaine et réduirait notre déficit commercial avec la Chine de 100 milliards de dollars par an pour un coût nul pour le Trésor américain. »
Les commandes à l'industrie dans la zone euro ont baissé de 2,4% en juillet par rapport à juin, ce qui ramène la hausse annuelle à 11,2%. Ce chiffre laisse entrevoir un ralentissement de la croissance économique au second semestre.
L'Organisation mondiale du Commerce (OMC) fait savoir que ses juges ne pourront pas se prononcer dans le délai imparti sur l'appel formé par l’Union européenne contre la condamnation d'Airbus en première instance pour avoir reçu des subventions. Une décision était attendue dans les 60 jours suivant l’appel, interjeté le 21 juillet. Mais l’OMC plaide la complexité du dossier.
Jeudi 23 septembre
Le Produit intérieur brut (PIB) de l'Irlande a subi un recul de 1,2% au deuxième trimestre par rapport au premier trimestre alors que les marchés financiers attendaient une hausse de 0,5%. En rythme annuel, le PIB accuse un repli de 1,8%.
Le ministre grec des Finances, George Papaconstantinou, déclare que les indicateurs laissent supposer que la Grèce pourrait dépasser cette année son objectif de PIB, le gouvernant tablant sur une contraction de 4%. « Nous voyons des signes intéressants et encourageants à partir des indicateurs économiques, ce qui nous amène à penser qu'il est possible que nous ayons dans l'année un résultat un peu meilleur que ce que nous avions projeté », dit-il.
La croissance de l'activité dans les services et l'industrie manufacturière de la zone euro a ralenti en septembre, l’indice PMI « flash » de l’institut Markit se situant à 53,6 contre 55,9 en août, revenant à son plus bas niveau depuis février.
La ministre française de l’Economie, Christine Lagarde, estime que la taxe sur les banques rapportera 504 millions d'euros à l'Etat en 2011, puis 555 millions en 2012 et 810 millions en 2013. Cette taxe vise à prévenir des prises de risques excessives susceptibles d'engendrer une nouvelle crise.
Vendredi 24 septembre
Le ministre irlandais des Finances, Brian Lenihan, assure que son gouvernement fera tout pour défendre l’euro des attaques des investisseurs. « Il y a une attaque concertée contre la zone euro, il y a une concentration contre les pays plus faibles », dit-il en faisant référence à la hausse de la prime de risque sur les obligations irlandaises. Le pays poursuivra ses efforts pour assainir ses finances publiques, indique-t-il.
Le climat des affaires en Allemagne a enregistré une hausse surprise en septembre, l’indice IFO atteignant 106,8 contre 106,7 en août alors que les investisseurs tablaient sur un recul de plus de 0,5 point.
Le Premier ministre français, François Fillon, assure que la croissance de l’économie française devrait être de plus 1,5% en 2010 et atteindre 2% en 2011. L’Insee a révisé à 0,7% contre 0,6% la hausse du PIB au deuxième trimestre.
Le nombre des demandeurs d'emploi dans la catégorie A, qui regroupe les personnes sans activité et en recherche active d'emploi, a augmenté de 15.900 (+0,6%) en août en France métropolitaine, à 2.692.500, après un recul de 0,5% en juillet et de 0,3% en juin. Sur un an, la hausse est de 4,9%.
Le gouvernement brésilien fait savoir que l’Etat a porté de 40% à 48% sa participation dans le groupe pétrolier Petrobas à l’occasion de l’augmentation de capital record de 70 milliards de dollars (52,5 milliards d’euros). Le fonds souverain du Brésil, la banque nationale de développement BNDES et d’autres entreprises publiques ont souscrit à cette opération.