par Lorenzo Ballester, Directeur Général CCR Asset Management
Après un été meurtrier sur les marchés financiers, qui aura vu l’indice Euro Stoxx 50 perdre près d’un tiers de sa valeur, les investisseurs de retour de vacances sont confrontés à des choix difficiles.
D’un côté, la brutale correction des actifs risqués a créé des opportunités, que l’investisseur optimiste pourra être tenté d’essayer d’exploiter. Si nous sommes au bas d’une correction de milieu de cycle, si nous évitons le retour en récession, il faut reprendre du risque maintenant, afin de « se refaire » : tout sur le rouge ! De l’autre côté, l’investisseur pessimiste pourra agiter le spectre de la récession, du retour de la crise financière, et décider qu’il faut se positionner le plus défensivement possible, et « jouer à la baisse ». Tout sur le noir !
Avec une probabilité de retour en récession approchant les 50%, ce choix ressemble fort à un jeu de pile ou face. Bon nombre de sociétés de gestion sont pourtant prêtes à accepter ce pari, et prennent position en conséquence : tout sur pile ou tout sur face. Pourquoi ? Parce que celles qui, par un heureux hasard, auront réussi à s’attirer les faveurs de Dame Fortune, pourront se faire passer pour des héros et en récolter les lauriers, à grand renfort de marketing triomphant et de « je vous l’avais bien dit ». Celles qui en revanche auront pris le mauvais côté du pari se contenteront vraisemblablement de faire profil bas et s’excuseront d’avoir perdu l’argent de leurs clients. Qu’on en sorte gagnant ou perdant, il n’en demeure pas moins que ce type de stratégie relève plus du jeu, du casino, que de l’investissement.
Dans ce contexte de fortes incertitudes, si, comme nous, vous ne possédez pas de boule de cristal, il est toujours intéressant de se replonger dans la sagesse de grands investisseurs. Le légendaire George Soros, qui a annoncé au cours de l’été qu’il fermait ses fonds après plus de 40 ans de bons et loyaux services, soulignait que le plus important dans un investissement n’est pas le fait d’avoir raison ou tort. Ce qui est important, c’est combien on peut gagner si on a raison et combien on peut perdre si on a tort. Investir, c’est rechercher un risque de perte limitée, avec un bon potentiel de gain à moyen terme. En d’autres termes, une bonne optionalité.
Et c’est justement ce que propose la gamme CCR Flex à l’heure actuelle. Les fonds, dont les 3 ans de track-record ont été récemment récompensés par 4 étoiles Morningstar et 5 étoiles Quantalys, ont relativement bien traversé l’été, limitant les pertes grâce à l’application disciplinée d’une méthodologie de gestion du risque consistant à réduire froidement nos positions lorsque la tendance se fait baissière et que les volatilités explosent. Ceci nous laisse aujourd’hui avec un portefeuille largement désensibilisé aux actifs risqués, et donc un potentiel de perte relativement limité dans l’éventualité d’une nouvelle dégradation des conditions de marchés à la rentrée. Dans le cas inverse, les niveaux de cash importants en portefeuille nous permettent d’avoir les munitions nécessaires pour saisir rapidement les opportunités qui se présenteront, et accompagner une hausse des marchés à moyen terme.
Ne jouons pas notre argent à pile ou face : investissons-le !