par François Jubin, Président de WiseAM
Forte dispersion et optimisation du rapport rendement/risque font ils bon ménage sur le marché obligataire ? La question est en tout état de cause posée par le fonds souverain de Norvège. Dans un courrier adressé le 1er septembre au ministère des Finances norvégien, le fonds souverain fort de 863 Milliards d’Euros d’actifs, propose une transformation en profondeur de sa gestion taux et crédit. Exit les obligations corporate dans le portefeuille type, mais également les maturités supérieures à 10 ans et les obligations libellées dans d’autres devises que le dollar, l’euro et la livre!
Dans son courrier, le fonds considère la diversification comme opportune sur le marché actions mais peu efficace sur le marché obligataire (voir néfaste dans le cadre des corporates qui contraignent les gérants à un trop grand nombre de transactions).
Nul doute que la réponse du ministère sera suivie avec attention dans les salles de marché… Dans notre esprit, cette nouvelle souligne deux choses. Comme souligné dans nos précédentes communications, il devient de plus en plus difficile de trouver de la valeur sur le marché obligataire, comme en témoigne la faiblesse des rendements en zone Euro (notamment sur le segment haut rendement).
Gageons que l’attractivité en berne de la classe d’actifs a joué dans l’esprit des têtes pensantes de chez Norges Bank IM (dans le même temps, ceux – ci préconisent d’ailleurs également d’augmenter la part actions du benchmark de 60 à 70%). Par ailleurs, cette actualité renvoie à l’approche multi factorielle des risques développée en interne par WiseAM. Une forte dispersion n’est pas nécessairement gage de sureté. Il convient avant tout de déterminer les principaux facteurs qui détermineront l’évolution du portefeuille. A l’aide de ses modèles propriétaires, l’équipe de gestion étudie les principaux facteurs auxquels est corrélé chaque OPCVM sélectionné