par Michael Albrechtslund, Directeur Général de Sparinvest Asset Management
Les marchés sont dans l’attente de solutions à la crise européenne, qui reste la plus grande menace vis-à-vis du redressement de l’économie mondiale. Les hommes politiques de la zone euro doivent agir avec détermination pour restaurer la confiance.
Les dernières évolutions semblent prometteuses, notamment en Italie. Mais, après de nombreux faux départs, seuls des résultats concrets permettront aux marchés de retrouver l’équilibre en 2012. Le remède miracle serait que la BCE accepte de devenir le créancier de dernier ressort.
Il n’y a pas de petites réductions. Le processus de désendettement qui a déjà été engagé au niveau des individus et des entreprises doit se poursuivre mondialement au niveau des Etats. L’économie mondiale reste sous pression mais la situation devrait un peu s’éclaircir en 2012. La faculté de reprise du secteur financier est cruciale.
Quelles sont les principales opportunités et menaces pour 2012 ?
En qualité d’investisseurs value, nous voyons d’énormes opportunités sur les marchés actuels, dans lesquels nous trouvons des actions et des obligations d’entreprises à haut rendement à des prix attractifs, de sociétés de qualité, dotées d’un bilan solide et d’un modèle économique probant. En dépit de la durée de la crise, de telles entreprises seront, à l’avenir, dans une bonne position pour aller de l’avant.
Les actifs européens, devenus les moins chers en termes de valorisation, offriront vraiment de belles opportunités si la situation s’améliore. Le plus grand risque est l’effondrement de la zone euro si les politiques échouent dans la mise en place de stratégies efficaces. Malheureusement, la probabilité existe.
L’Histoire nous enseigne que l’attention des marchés se retourne toujours vers les fondamentaux. C’est pourquoi l’investissement value, investissement bottom-up qui met l’accent sur la qualité et les prix très avantageux, reste une stratégie des plus logiques.